La police nationale vient de mettre fin au parcours d’un présumé malfrats qui s’était spécialisé dans les braquages, les vols à main armée dans les boutiques de vente de marchandises diverses et les vols d’engins à deux (02) roues.
« Armé d’une Kalachnikov, il tenait ses victimes en respect et les dépouillait de tous leurs biens de valeur. Les quartiers Wemtenga, Bissighin, zone SONATUR, Université Saint Thomas d’Acquin et le côté Est de la mairie de Saaba étaient, entre autres, ses zones d’opération », détaille la police nationale.
Bénéficiant de la collaboration de la population, les éléments du poste de police de Saaba ont pu interpeller mettre fin au parcours de ce braqueur.
« En effet, ayant été alerté par de bonnes volontés de la présence d’un individu suspect dans la zone non-lotie de Saaba, une équipe a été diligemment dépêchée sur les lieux. Fort heureusement, il a été appréhendé tout juste au moment où il s’apprêtait à pénétrer dans une maison inachevée située à quelques encablures de la mairie de Saaba. Il a été trouvé en sa possession un fusil Kalachnikov avec un chargeur garni de dix-huit (18) munitions, le tout camouflé dans un sac de riz vide », expliquent les flics.
Comme mode opératoire, selon ses propres explications, il ciblait les boutiques situées dans les zones peu obscures. La nuit tombée, il s’habillait en tenue scolaire couleur kaki, portait une casquette et un cache-nez, et profitait de l’inattention des propriétaires et leurs voisins pour faire irruption à l’intérieur. A l’aide de son fusil, il dépouillait ses victimes de toutes leurs recettes et objets de valeur, effectuait des tirs de sommation avant de disparaitre dans la nature. Il a affirmé avoir commis le vol de plusieurs vélomoteurs toutes marques confondues, des téléphones portables, des numéraires, des bidons d’huile, des sacs de riz et plusieurs autres objets.
La Police Nationale salue une fois de plus la population pour sa collaboration qui a permis l’arrestation de ce présumé malfrat. Elle l’invite par ailleurs à poursuivre la même dynamique en dénonçant toujours les cas suspects via les numéros verts mis à sa disposition que sont : les 17, 16 et 1010.