Les travaux de la route nationale n°15 dans la ville de Ouahigouya du lycée Yamwaya vers le village de Gourga font couler beaucoup de salive dans la cité de Naaba Kango. Pour les riverains, les travaux ont été bâclés au regard du visage de la voie après la fin des travaux. En vue de se faire entendre, le groupe ‘’Sauvons le yatenga ‘’ compte battre le pavé le mercredi 17 mars 2021. Selon, la population, elle ne peut pas encore accepter des travaux bâclés comme ceux de la fête de l’indépendance.
Les travaux de la route nationale N°15 ont-ils été bâclés par les entreprises. Cette question est au bout de toutes les lèvres de la population de la cité de Naaba Kango. Pour certains, c’est un bâclage parce que les entreprises ne sont à leur première forfaiture car les infrastructures de la fête de l’indépendance en témoignent. D’autres, par contre fustigent le silence des autorités au regard des travaux effectués par les entreprises sur le terrain. Pire, le silence du ministre des infrastructures Eric Bougouma interpelle.
En effet, pour beaucoup, quoiqu’elles soient novices, les travaux de la nationale N° 15 restent inachevés au regard de l’état de la voie après les travaux. Selon un riverain, il attendait qu’après la première couche déposée, une autre couche de granite viendrait pour renforcer la première pour clore les travaux. Mais jusqu’à présent rien ne ajoute-t-il.
D’où cette panoplie de questionnements, cette façon de faire respecte-t-elle les normes d’une voie urbaine ? Certains vont jusqu’à dire qu’après les travaux du 11 décembre 2009 bâclés à Ouahigouya comme l’hôtel administratif, ils sont en train de saboter les travaux de la voirie urbaine.
Face à ce silence des autorités locales, un groupe de jeunes ‘’Sauvons le Yatenga ‘’coordonné par Yassia Ouédraogo compte donner de la voix. Ils ont prévu de battre le pavé le mercredi 17 mars 2021. Pour les jeunes si les autorités locales sont complices à travers ce silence, eux, souhaitent avoir des explications sur ces travaux.
Le ministre des infrastructures doit apporter des explications à la population concernant les travaux. Si c’est le travail demandé à l’entreprise par les autorités, il serait judicieux d’apporter des explications à la population sinon les maintenir dans un flou crève l’abcès renchérit un plaignant.
En rappel, ces travaux d’entretien sont assurés par l’entreprise GLOBEX CONSTRUCTION/ ATP SA et vont coûter au gouvernement burkinabè et à ses partenaires financiers, 12 milliards de francs CFA. Au total, ce sont onze(11) avenues et rues dans la ville de Ouahigouya, d’une longueur de 12,7km qui seront entièrement assainies et électrifiées par l’éclairage solaire.