Arrivé 3è au scrutin présidentiel de 2015 pour le compte du PAREN (Parti de la renaissance nationale), le candidat Tahirou Barry a été ensuite nommé ministre en charge de la Culture pendant près de 20, avant de claquer violemment la porte de l’exécutif pour reprendre son siège au Parlement. Pourra-t-il améliorer ou conserver son rang en 2020? Que propose le natif de Gagnoa (République de Côte d’Ivoire) aux Burkinabè ? Nous vous proposons l’intégralité de son programme et de ses 30 engaments.
Pour un Burkina Uni et plus fort c’est maintenant. Tel est le slogan de Tahirou Barry qui va à la conquête du Palais de Kosyam sous les auspices du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR). Dans ce programme, le candidat a identifié « 30 mesures fortes pour changer qualitativement le Burkina Faso ». Le candidat veut, 48h après sa prise de pouvoir, mettre en place un gouvernement de 15 membres appelés « les vertueux ». Le député à l’Assemblée nationale et ancien président du parti de Laurent Bado dit vouloir mettre des hommes qu’il faut à la place qu’il faut, et lancer une vaste opération de lutte contre la fraude, la corruption et tous les pêcheurs en eaux troubles. Le jeune candidat veut miser sur l’éducation avec des réformes profondes.
Sur le plan électoral, le MCR entend plafonner les dépenses de campagnes pour, dit-il, ne pas biaiser le jeu électoral. Et ce n’est pas fini. Tahirou Barry veut changer la loi de programmation militaire et faire adopter une autre de programmation sécuritaire de 1000 milliards de francs CFA pour soutenir les actions des forces de défense et de sécurité. Il entend construire des camps militaires en dehors des villes et ériger ceux des grandes villes en hôpitaux militaires spécialisés.
Dans son programme, il n’oublie pas les jeunes. Il prévoit créer une ligne budgétaire de 100 milliards de francs CFA pour financer les projets structurants des jeunes. Et ce budget sera annuel. Sur le plan sanitaire, le candidat du MCR compte améliorer le plateau technique dans les différentes formations sanitaires du pays et en construire de nouvelles à l’intérieur du pays.
L’autre proposition dans son programme, c’est la création, la délimitation et l’aménagement des zones de pâturage et de couloirs de transhumance d’une superficie de 1000 hectares au profit des éleveurs du pays.
Mais en attendant, l’ancien étudiant de la fac de droit burkinabè doit convaincre les électeurs le 22 novembre prochain.