Le Premier ministre Christophe Dabiré a ouvert les travaux de la première session 2021 du conseil d’orientation stratégique du programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF), ce vendredi 12 mars 2021 à Ouagadougou. Il s’agira pour les différents acteurs du programme au cours de cette session d’apprécier le niveau des résultats du programme en 2020 et d’examiner le plan de travail annuel au titre de l’année 2021.
Répertorier les difficultés qui ont émaillé le processus en vue d’une meilleure appréhension des défis à relever et une meilleure orientation. Tel est l’objectif de cette première session du conseil d’orientation stratégique du programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF).
En tant qu’instance décisionnelle, elle veut s’assurer du bon déroulement des opérations sur le terrain et relever les défis. « Je tiens à féliciter de vive voix l’ensemble des acteurs pour la qualité tu travailles abattu au profit des populations des zones en proie à l’insécurité. Nous devons nous rassurer que nous y mettons l’ardeur et l’engagement nécessaire pour un meilleur suivi du programme en opérant des choix stratégiques à même de nous conduire vers la restauration d’un climat de paix de confiance et de cohésion sociale » a indiqué le chef du gouvernement, Christophe Dabiré.
Après quatre années de mise en œuvre du PUS-BF, initialement dans les régions du sahel et du Nord, puis dans la boucle du Mouhoun du Centre nord, de l’Est et du centre est en vue d’améliorer les conditions sécuritaires et réduire la vulnérabilité de la population pour un développement durable. Il était important pour les acteurs de faire une halte pour d’évaluer le processus.
Ce qui permettra de voir les acquis du programme, relever les failles et prendre les solutions nécessaires pour atteindre le but. « Nonobstant les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du programme. Il y a lieu de déplorer les risques de fragilités sécuritaires qui se posent toujours dans certaines zones. Mais au regard des résultats tangibles auxquels nous sommes parvenus en 2020 malgré le contexte économique et sécuritaire difficile aggravée par la maladie à coronavirus. Nous sommes convaincus une fois de plus qu’il est possible de lever le niveau de nos ambitions pour avoir davantage des réussites » a souligné le chef du gouvernement, Christophe Dabiré.
En effet, au cours de l’année 2020, la mise en œuvre du programme a permis de concrétiser les réalisations majeures dans les différents axes d’intervention du programme. Ainsi au niveau de l’axe 1 qui concerne la prise en charge des défis sécuritaires, les acquis sont entre autres la construction et la réalisation de commissariats de police et de brigade de gendarmerie dans les régions que couvre le programme.
Il a aussi permis d’équiper ces réalisations en matériel immobilier et l’acquisition de matériel spécifique de sécurité. Dans l’axe 2, les acquis se rapportent au domaine de l’humanitaire de la santé de l’éducation l’accès à l’eau potable et l’assainissement. Cet axe du programme porte sur l’optimisation de la gestion des urgences humanitaires et sociales. Au niveau de l’axe trois, le programme a contribué à renforcer la construction de circonscriptions administratives et leur dotation en matériel informatique et de communications.
Pour ce qui concerne l’axe quatre. Les actions ont permis la construction des bases de la résilience des populations et des territoires ont permis notamment la réalisation d’équipements marchands au profit des collectivités territoriales. « Nous devons être à mesure de faire des propositions courageuses. C’est pourquoi j’appelle les participants à des échanges francs afin de permettre de relever les défis de la lutte contre l’insécurité et pour le bien-être des populations locales » a déclaré le chef du gouvernement, Christophe Dabiré.
À l’issue de cette première session du conseil, il est attendu des acteurs des propositions pour assurer plus d’efficacité dans la mise en œuvre du programme d’urgence au sahel au Burkina Faso.