Ali Sawadogo, porte-parole du Collectif citoyen pour l’agroécologie et ses camarades sont monté au créneau contre les organismes génétiquement modifiés, ce samedi 15 mai 2021. Objectifs, dénoncer les actions des organismes génétiquement modifiés engagés au Burkina Faso.
Cette conférence de presse se tient en marge de la Journée mondiale contre Monsanto, Bayer et l’agrochimie, des multinationales engagées pour la production des organismes génétiquement modifiés.
Une manière pour les conférenciers d’inviter les médias à s’approprier des concepts en faveur de l’agro-écologie comme modèle agricole contre les organismes génétiquement modifiés. A ce propos, le porte-parole, Ali Sawadogo, a déclaré
» Avec les manipulations de moustiques génétiquement modifiés, le Burkina Faso risque d’être le prochain foyer d’expansion de pathogènes. Nous risquons de vivre pire que la Covid-19, car la transmission du virus se fera par les moustiques ». Pour y arriver, le collectif entend se fonder sur les traités internationaux, notamment l’arrêt du projet Target malaria.
On se souvient que dans le cadre de la lutte contre le paludisme, il a été procédé en 2019 à un premier lâcher de moustiques génétiquement modifiés. Pour le collectif, il y a une crainte d’une arme biologique ou bactériologique à travers des insectes. Pour le collectif, il faut s’orienter vers la consommation des aliments naturels.