Le ministre d’État auprès du Président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré était ce mardi 1er juin 2021 devant la presse pour présenter l’ensemble des instruments de la feuille de route du processus de la réconciliation nationale. En particulier le conseil national d’orientation et de suivi (CNOS). Le conseil national d’orientation et de suivi est chargé de donner son avis sur les différents aspects des actions qui seront menées en matière de réconciliation nationale et de cohésion sociale.
Dans le cadre de la mise en œuvre du processus de la réconciliation nationale, le gouvernement à travers un décret a décidé de mettre en place un Conseil national d’orientation et de suivi (CNOS). Pour permettre à l’opinion burkinabè de cerner cet instrument, le ministre en charge de la réconciliation nationale a présenté le dispositif à la presse.
D’entrée, le ministre en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré est revenu de façon globale sur tous les instruments qui composent l’ossature de la feuille de route du processus. Il s’agit entre autres le Conseil national d’orientation et de suivi (CNOS), le comité des Experts et les comités de pilotage/comités de rédaction.
Pour le cas spécifique du CNOS, il est un organe consultatif dans le processus. Il aura pour mission de superviser l’ensemble de la démarche et de donner les orientations en matière de réconciliation nationale. D’étudier et de faire des propositions sur les politiques et stratégies de tous les dossiers relatifs à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale qui lui seront soumis par le gouvernement par l’entremise du ministre en charge de conduire le processus.
Les documents à soumettre au CNOS sont au nombre de quatre. Il s’agit de la stratégie nationale de réconciliation, la stratégie nationale de cohésion sociale, celle de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. Et le pacte du vivre-ensemble. Ces documents seront soumis au CNOS pour qu’il donne son avis afin de contribuer sur la conduite à tenir dans l’organisation du forum national. « Le CNOS est placé sous la présidence du Premier ministre et se réunira chaque fois que de besoin sur convocation de son président » a indiqué le ministre en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré.
Le CNOS est composé de 105 membres parmi lesquels, on a des anciens chefs d’États, tous les présidents d’institutions, quelques membres du gouvernement, les représentants des partis politiques de la majorité, des représentants des partis politiques de l’opposition, des représentants des structures coutumières, des autorités religieuses, des représentants des forces de sécurité, des représentants des différentes catégories de victime liées à l’insurrection et au coup d’État, des représentants des organisations de la société civile et des différentes associations professionnelles du secteur privé, des syndicats.
En plus du CNOS, il y a le comité des experts, le comité national chargé de la rédaction du document de stratégie nationale. Les documents à rédiger vont recenser les problèmes avec leurs solutions pour permettre d’aller au forum. Mais avant d’aller au forum, il y a d’autres concertations dont deux principales. Les rencontres de haut niveau présidées par le président du Faso.
A l’échelle locale, il aura des rencontres dans chaque commune du pays. Par la suite, la feuille de route sera mise en place pour aboutir au Forum national de Réconciliation que le Président du Faso a annoncé comme devant se tenir courant cette année 2021. Ce qui permettra de sceller la réconciliation nationale entre tous les Burkinabè.
