22 novembre 2024
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Situation sécuritaire au Burkina : Crisis Group note une dégradation, mais évoque des « résultats palpables »

Dans un article publié le 14 septembre 2022, Crisis group note une dégradation de la situation sécuritaire, mais évoque « des résultats palpables » sur le terrain.

La situation sécuritaire, s’est-elle améliorée depuis le coup d’Etat du 24 janvier 2022 ?

A cette principale question, l’organisation Crisis Group répond sans ambages.

Selon Crisis Group, la situation sur le terrain ne s’est pas amélioré, elle s’est plutôt dégradé avec l’expansion des groupes terroristes dans presque toutes les régions du Burkina Faso.

« Sur le terrain, la situation n’est guère meilleure depuis le coup d’Etat 24 janvier. Les violences djihadistes, qu’il s’agisse d’attaques contre les civils et les forces armées ou de destruction d’infrastructures, se poursuivent à un rythme quotidien. » rapporte

 Selon Crisis Group, des zones jusqu’alors épargnées par l’insécurité sont aujourd’hui exposées à une forte pression des deux principaux groupes armés actifs à savoir, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) et l’Etat islamique au Sahel (EI-Sahel).

L’organisation rapporte que seules les régions du Centre, du Centre-Ouest et du Centre-Sud demeurent pour le moment « relativement épargnées »

Des résultats « palpables » sur le terrain, selon Crisis Group

Selon les experts de Crisis Group, cette dégradation de la situation sécuritaire n’est pas une surprise car selon elle, le MPSR a hérité d’une situation militaire « extrêmement dégradée ».

Toutes fois, l’organisation indépendante dit observer une « remobilisation » de l’armée qui était jusque-là cantonné dans les casernes du fait des embuscades et des engins explosifs des djihadistes.

Pour les experts de Crisis Group, l’on note une amélioration « manifeste » de l’état général des forces armées depuis l’arrivé au pouvoir du MPSR.

Les experts notent entre autres mesures, la mise en place Commandement des opérations du théâtre national, destiné à renforcer la coordination en matière de lutte anti-terroriste et l’instauration des zones d’intérêt militaires, où la présence humaine est interdite, dans les zones frontalières du Sahel et de l’Est afin d’y empêcher la circulation des djihadistes.

« Certains résultats sont déjà palpables sur le terrain, malgré les tensions qui persistent entre différents segments des forces de sécurité. »  note l’article.

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