La Société nouvelle huilerie savonnerie (SN-CITEC) représentée par son directeur général, Ibrahim Traoré était face à la presse ce samedi 6 février 2021 à Ouagadougou. Pour le fleuron de l’industrie alimentaire burkinabè, cette rencontre avec la presse vise à leur présenter à l’occasion de ce nouvel an ses vœux et surtout présenter le bilan d’activité de la société.
Dans un contexte marqué par la pandémie de la maladie à coronavirus, certaines sociétés peinent à tenir et à faire des bilans. Cette situation ne semble pas être le cas chez le fleuron de l’industrie alimentaire burkinabè.
Dans cette société, les activités semblent repartir sur un bon pied, à la satisfaction des premiers responsables et des employés. Telles sont les nouvelles annoncées par le directeur général, Ibrahim Traoré lors de la rencontre avec les journalistes.
En effet, pour l’année 2020, le bilan des activités a été positif. Et selon le directeur général, « nous pouvons dire que le bilan est relativement satisfaisant puisque contrairement aux années antérieures nous n’avons pas enregistré de stocks invendus. La production s’est écoulée au fur et à mesure. Au 31 décembre 2021, nous avons en tout cas eu de réelles satisfactions ». Si le covid19 a contribué à ralentir les activités de certaines sociétés, cela ne semble pas être le cas à la SN-CITEC.
Cela a été possible grâce aux efforts constants et à la forte implication des autorités à travers les mesures d’assainissement du marché par la signature du protocole d’accord entre les importateurs et les distributeurs au Burkina.
Dans le cadre de lutte contre la maladie à coronavirus concernant les mesures barrières, le ministère de l’éducation nationale a passé une commande correspondant à 1/3 de la production totale de la société au titre de l’année 2020. Cela a été une opportunité car cette commande a permis à la SN CITEC de sécuriser une opération de 252 713 cartons pour environ 1 845 000 000 FCFA.
Pour 2020, « le chiffre d’affaires, la Société nouvelle huilerie savonnerie (SN-CITEC) est de l’ordre de 20 milliards de FCFA repartis sur la commercialisation du savon de ménage, sur les ventes d’huile et sur les aliments de bétail. Or, en 2019 elle était autour de 17 milliards » a indiqué le directeur général de la Société nouvelle huilerie savonnerie (SN-CITEC), Ibrahim Traoré.
Outre ce département, il y a eu d’autres structures comme la centrale d’achat des médicaments qui est devenu aujourd’hui un partenaire pour nous. Des institutions comme l’UNICEF achètent également du savon. Ce qui permet de nouer encore des partenariats pour développer notre unité de savonnerie.
Perspectives de la SN CITEC pour 2021
La société compte renforcer sa capacité de production pour répondre aux besoins des populations. Et avec ce bilan satisfaisant en 2020, la société a décidé de réinvestir dans la savonnerie au titre de l’année 2021 et les équipements ont été déjà commandés. D’ici le 30 juin 2021. « Nous allons monter ces équipements nouveaux au niveau de la savonnerie pour augmenter la production et la productivité » a-t-il ajouté.
Elle veut aussi consolider son partenariat stratégique avec les importateurs à travers la forte implication du ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré qui, selon le directeur général, a pris des décisions et mesures courageuses dans le sens de développer l’industrie locale. Comme disent les économistes, à chaque crise, il y a des opportunités. La SN CITEC est dans cette situation.
Profitant de cette rencontre, le directeur général de la Société nouvelle huilerie savonnerie (SN-CITEC) a formulé des vœux de santé, de prospérité et de longévité à tous les burkinabè, en particulier les journalistes de leurs accompagnements pour le rayonnement de l’industrie locale.