Dans cette Interview, Bassirou Badjo, agent social et bloggeur revient sur son parcours et son engagement depuis 2016, à travers la toile sur les questions de société. Animateur de « Mon blog traite des problèmes en lien avec la société avec une place importante pour le travail social notamment les alertes, les dénonciations, les informations afin que les choses changent », il parle de sa passion de l’outil informatique.
L’infoh24 : A quand remonte votre passion pour le blog ?
Bassirou Badjo : J’ai créé mon premier blog en 2016 après avoir suivi et lu des tutoriels. Mais je me suis véritablement engagé en 2017 avec un premier blog « les nouvelles des DPFSNFAH ». Le blog a été confronté aux signalement et je suis revenu avec un autre blog en 2018, « la voix du travailleur social en abrégé la VTS ».
Qu’est-ce qui motive à vous engager?
Je suis un passionné du numérique. C’est la première motivation. En plus de m’intéresser au numérique, je suis également un militant des droits humains qui prône la justice sociale. Alors le blog et les réseaux sociaux sont pour moi un canal d’expression de ma liberté, d’information, de dénonciation et de sensibilisation. C’est tout ça conjugué qui me donne la force.
Comment conciliez-vous le blogging et votre profession?
Mon blog traite des problèmes en lien avec la société avec une place importante pour le travail social notamment les alertes, les dénonciations, les informations afin que les choses changent. Je peux dire que mon job et ma facilité de communiquer avec les autres collègues sont des sources d’inspiration. Dans mon temps libre, si un sujet m’inspire je l’aborde dans mon blog et je fais le relais sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) et dans certaines plateformes où les membres peuvent être intéressés par le sujet.
Quels sont vos thèmes de prédilections?
Je parle de tout ce qui est social et conditions de travail des travailleurs sociaux. Mariage d’enfants, violences conjugales, bonne gouvernance dans l’administration en lien avec les services sociaux de bases (santé, Education, action sociale, etc…).
Rencontrez-vous souvent les ennuis ? Lesquels ?
Les ennuis ne manqueront pas. Lorsqu’on touche là où ça fait mal, ça dérange forcément. Donc on se fait des ennemis comme des amis. Il arrive que mes proches m’interpelle pour me dire de modérer parce que mes publications dérangent. Je reste serein de toutes les façons.
Quel est votre message à l’endroit de la jeunesse?
J’invite la jeunesse à se former et à s’informer. C’est très important pour l’édifice de la maison commune. Bien informé on est prêt à se battre pour un changement véritable qui profitera à la nation entière.
Votre message à l’endroit des gouvernants?
Nos gouvernants doivent respecter leur peuple. Ils doivent pensent à comment et pourquoi ils sont aujourd’hui aux affaires. Quand on jette un coup d’œil plus secteur, il y a des grincements, il sied de répondre aux aspirations du peuple. Les gouvernants doivent donner l’exemple et la volonté de lutter contre la corruption, l’impunité, la favoritisme etc…
Votre message aux guides religieux?
Je demande aux leaders religieux de rester dans le rôle que la société leur a attribué. Ils doivent continuer à mériter la confiance des populations en restant dans leur rôle de guides, éclaireurs, conseillers, médiateurs. Tout ça est possible en se dépâtissant des affaires politiques et des prises de positions politiques.