22 novembre 2024
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Sommet d’Accra : La rencontre de tous les dangers pour la transition au Mali

Les chefs d’États de la CEDEAO se réuniront le 9 janvier 2022, en sommet extraordinaire sur la situation au Mali. L’objectif de ce sommet est de statuer sur le chronogramme proposé par le gouvernement transitoire présenté au président en exercice de la Conférence des chefs d’États et de gouvernement de la CEDEAO.

Le dimanche 9 janvier 2022, s’ouvre, à Accra, au Ghana, un sommet décisif sur la situation du Mali. Les chefs d’États de la CEDEAO se réunissent en sommet pour se prononcer sur le chronogramme de la transition suite à la conclusion des assises nationales. Dans cette nouvelle feuille de route, la transition devrait aller jusqu’en décembre 2026 au plus tard.

Pourtant, depuis le putsch d’août 2020, l’organisation régionale réclame un retour à l’ordre constitutionnel en février 2022. Ce nouveau timing issu des assises nationales ne semble pas être accepté par beaucoup d’observateurs. Pire, cette proposition de prolongation de la transition a été condamnée par plusieurs partis et regroupements politiques.

Devant la situation, une partie de la population malienne, d’une part, appelle les chefs d’États de la CEDEAO, à être plus lucides avec la junte et à trouver le juste milieu pour accompagner le Mali. Et certains, d’autre part, appellent les dirigeants de l’instance sous régionale à être plus fermes pour exiger le retour rapide de l’ordre constitutionnel à travers l’organisation des élections libres et transparentes.

Au regard de la situation du Mali, les chefs d’États de la CEDEAO savaient qu’il était impossible d’organiser des élections au Mali en février 2022 de façon objective. Alors pourquoi la CEDEAO n’aiderait-elle pas le Mali à restaurer sa sécurité territoriale de sorte à pouvoir organiser des élections crédibles en lieu et place d’élections qui ne seraient possibles que dans une partie du pays avec des autorités qui n’auront une emprise que sur des portions du pays, notamment dans le centre et dans le nord? Voici toute la question.

Avec un tel constat réel sur le terrain, l’organisation d’élections ne doit pas être la priorité dans ce pays d’autant plus que la CEDEAO sait que le Mali est en partie occupé par des terroristes.

Actuellement, le Mali traverse une situation difficile et pour en sortir, les Maliens doivent compter sur eux-mêmes d’abord. Ils l’ont prouvé plusieurs fois en 1960, 1991, 2020. Partant de cela, on souhaite que les Maliens sortent de la crise mais avec l’accompagnement de ses partenaires, notamment la CEDEAO. Dans un environnement sécuritaire hostile à tout projet de développement, la CEDEAO doit au contraire peser de tout son poids pour trouver un accord autour de la date des élections générales.

Cette rencontre des chefs d’États de la sous-région est un moment de vérités à saisir pour régler la question malienne. Pour toujours! Ce qui sera aussi une meilleure façon pour ramener la confiance entre les Maliens, et aussi entre le Mali et la CEDEAO. Les jours à venir permettront de cerner la volonté réelle des dirigeants de la CEDEAO sur la crise malienne.   

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