22 novembre 2024
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Sommet de Montpellier : On a manqué de respect à nos chefs d’État, Sibila Samira Ouédraogo

La jeune burkinabè Sibila Samira Ouédraogo qui était au sommet de Montpellier convoqué par le président français Emmanuel Macron a exprimé ses regrets sur les antennes de nos confrères WAT FM.

Voici quelques extraits de son intervention

‘’L’ambassade de France au Burkina a juste pris le billet de voyage et le petit déjeuner. Le reste était à notre charge. Je pense que si nous avions eu ces informations plutôt, je n’allais pas aller à ce sommet.

Surtout moi, en tant qu’étudiante, je n’ai pas de fonds. (….) Moi, ce sont mes camarades du mouvement SENS qui m’ont permis de tenir à Montpellier.

 Moi, j’ai reçu l’information seulement à un jour du départ que c’est Eldaa qui allait nous représenté en France. On avait un groupe ou il y a la société civile, l’ambassade de France et les entrepreneurs.

On ne pouvait pas trop discuté.

On a donc décidé de créer un autre groupe – société civile-. On m’a envoyé un mail disant que vu mon profil, il se pourrait que ça soit moi qui prenne la parole devant Macron. On m’a donc demandé d’envoyer la substance de mon intervention. (…) J’ai pris la parole, mais pas face à Macron. Il y avait beaucoup de séquences. Il fallait tout de même aller à ce sommet pour dire les vérités à Macron et lui dire que nous voyons clairement dans son jeu.

La construction d’une maison de la démocratie ne sera-t-elle une institution de trop ?

D’ailleurs la proposition de fonds de 30 millions d’euro, la construction de la maison n’a été présentée officiellement au sommet pour être discuté. C’est avec les polémiques qu’on a su que les institutions étatiques n’avaient pas été associées.

On a été surpris que le ministère des Affaires étrangères ne soit pas informé afin de donner des recommandations. C’est la politique de diviser pour mieux régner. Et là on s’est posé la question : mais pourquoi l’État burkinabè peut-elle permettre une telle chose ? Vous permettez que l’ambassade de France fasse cela tout en vous contournant. Pourquoi un tel laxisme de la part de l’État Burkinabè ?

On nous a noyé jusqu’au cou

Au début on nous disait que nous sommes 39, puis 41, puis 42.

Quand on fait quelque chose sans le peuple, quelle que soit l’intention, ça ne peut pas marcher. Nous nous sommes allés au sommet, on a passé un message que beaucoup ont apprécié, mais à cause des questions de formes qui n’ont pas été respectées, les institutions qui n’ont pas été associées, ça casse quelque chose.

Je lance un appel aux jeunes comme moi, pour que prochainement, on pense à cela. On n’a manqué de respect à nos chefs d’état ».

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