La question de la vaccination contre la Covid-19 a fait l’objet d’une communication orale au conseil des ministres de ce mercredi 2 juin 2021. Le ministre de la santé à l’issue du conseil des ministres est revenu sur la dotation du Burkina et le début de lancement de la campagne de vaccination.
Ce mercredi 2 juin 2021, le ministre de la santé Charlemagne Ouédraogo a procédé au lancement de la campagne de vaccination contre la covid-19 au centre médical urbain du secteur 52 de Ouagadougou grâce aux 115 200 doses de vaccin astrazeneca. Ce lancement va permettre selon le ministre de la santé, Charlemagne Ouédraogo, de montrer à la population que ce dispositif vient compléter tout ce que son département a mis en place pour lutter contre la Covid-19.
Il s’agit d’une vaccination volontaire et on encourage les populations vulnérables à adhérer à cette campagne de vaccination qui permettra de réduire de façon importante la transmission de la maladie d’une personne à une autre et aussi surtout de réduire l’incidence des formes graves de la covid-19.
Pour le ministre de la santé, le pays n’a pas reçu une grosse quantité de doses. C’est pour cela qu’ils ont ciblé les personnes vulnérables. Il s’agit des professionnels de santé, les candidats au pèlerinage, les personnes vivantes avec des comorbidités telles l’hypertension artérielle, le diabète, des affections chroniques comme l’insuffisance rénale de bien vouloir participer à la vaccination. Ce sont ces personnes qui risquent très fort de faire une forme grave de la Covid-19.
En outre, le chef de département de la santé veut rassurer la population que des mesures ont été prises pour que les prochaines quantités nous parviennent dans les délais requis pour permettre à ceux qui veulent se protéger contre la Covid-19 à adhérer à la vaccination. Les hommes des medias sont concernés. Les prochaines doses, permettront au département de les adhérer à la vaccination parce qu’ils ont une promiscuité qui oblige à les vacciner pour éviter la transmission de la maladie d’un communicateur à un autre.
Pour le vaccin astrazeneca, la vaccination n’est pas obligatoire, elle est encouragée et recommandée à en croire le ministre de la santé. Et prochainement le pays aura d’autres types de vaccins. Notamment le vaccin chinois qui vient d’être homologue par l’organisation mondiale de la santé(OMS) a-t-il ajouté.
Et grâce au soutien des partenaires dans les jours à venir d’autres vaccins seront à la disposition du Burkina. Pour le ministre lorsqu’ils vont ouvrir au secteur privé, ce secteur pourra importer d’autres types de vaccins qui sont déjà homologues et chacun pourra avoir le choix de choisir son vaccin.
Concernant la mise en œuvre du dispositif pour la vaccination, le chef du département de la santé, Charlemagne Ouédraogo a rassuré que toutes les mesures ont été prises. 1688 agents de santé ont été formés pour participer à la vaccination.
Il y a aussi 844 volontaires qui ont été également formés pour participer à la vaccination et les ressources financières ont été budgétisées. Tous nos partenaires sont à nos côtés pour contribuer à la réussite de l’opération.
