Le consortium Burkina 2050 et plusieurs organisations de la société civile ont marché, à Ouagadougou et à l’intérieur du pays pour demander la résiliation du contrat d’exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga, connu sous le nom de Sitatrail, géré par la filiale Bolloré.
Le consortium Burkina 2050, un organisme hétéroclite composé d’université et de cheminots de Sitarail ont sillonné les artères de Ouagadougou pour dénoncer l’exploitation de Sitarail, par le français Vincent Bolloré. Ils étaient assistés par d’autres organisations de la société civile, dont COPA-BF, Urgences panafricanistes qui réclament la rupture des contrats post-coloniaux. Ils ont demandé la résiliation du contrat d’exploitation de Sitarail entre Vincent Bolloré et l’Etat burkinabè.
Selon la cheffe de file du consortium Burkina 2050, Dr Nestorine Sangaré, le contrat d’exploitation de Sitarail, une proprieté du peuple burkinabè n’arrange pas le Burkina. Elle a expliqué que Bolloré exploite le chemin de fer sans entretiens et fait des bénéfices énormes sur le dos des burkinabè.
Elle a ajouté que dans le contrat, il est dit que lorsqu’une partie ne respecte pas les termes dudit contrat, les deux partis doivent discuter et résilier le contrat; c’est ainsi qu’après une brève analyse, Nestorine Sangaré a expliqué que Bolloré n’entretient pas les rails du Burkina qui sont en état de délabrement.
Une cause constitutive de violation du contrat. C’est ainsi qu’elle a invité l’Etat burkinabè a rompre le contrat avec Bolloré, qui souhaite concéder sitarail à un autre co-contractant.
Un mémorandum a été présenté à l’assemblée des manifestants et sera remis aux nouvelles autorités du pays, mais aussi à l’Assemblée transitoire qui sera mis en place.