21 décembre 2024
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Burkina / Assassinat de Norbert Zongo : « Bory Bana » pour François Compaoré

Le Conseil d’Etat Français a rendu ce vendredi 30 juillet 2021 son délibéré sur le recours de François Compaoré contre le décret de son extradition au Burkina Faso. Cette haute Juridiction française confirme le décret du Premier ministre, validant donc la décision consécutive au processus judiciaire sur la demande d’extradition de l’Etat Burkinabè. En clair, désormais, plus rien ne s’oppose à l’extradition de François Compaoré pour répondre devant la justice Burkinabè des charges qui pèsent sur lui dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, le 13 décembre 1998.

Avec cette décision, François Compaoré a épuisé toutes les voies de recours auxquelles il a droit en France.

Dans un communiqué rendu public par ses avocats, François Compaoré dit prendre acte de la décision du Conseil d’Etat et se dit prêt à faire face à la justice Burkinabè avec dignité et responsabilité. Mais dans le même temps, il a décidé de saisir l’ultime recours qui lui reste. Il va porter sa cause devant la Cour Européenne des droits de l’Homme avec l’ultime espoir d’échapper à la justice Burkinabè.

Selon certains juristes, ce recours n’entraine n’est pas suspensif du processus d’extradition. Toutefois, rien n’empêche la France d’invoquer ce recours pour retarder l’extradition du sieur François Compaoré en attendant la décision de la Cour européenne. François Compaoré peut également saisir la cour européenne contre son extradition avec que ladite cour ne statue sur son recours.

En tout les cas, tout porte à croire, que ce recours permettra à François Compaoré de faire trainer la procédure. Car, si après avoir perdu çà la chambre criminelle de la Cour d’appel, à la cour de cassation et aujourd’hui au conseil d’Etat où les arguments de ses avocats n’ont pas convaincu les juges, ce n’est à la cour européenne qu’ils auront un écho favorable. L’on s’achemine lentement mais sûrement vers la fin de la fuite pour l’ex-tout puissant petit président, contraint aujourd’hui de brandir des menaces sur sa vie et de salir l’image de son pays pour ne répondre devant la justice des faits qui lui sont reprochés. Comme dirait les Bamana, « bory Bana ». La fuite est terminée. Ce n’est donc qu’une question de temps. François doit se résoudre revenir défendre sa cause devant la justice de son pays.

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