Les mines continuent de faire des ravages dans le monde. Le Mali arrive en tête pendant qu’au Burkina Faso, elles ont fait 26 victimes civiles dont 14 blessés et 12 morts.
Le Mali reste l’un des pays les plus touchés par les explosions des mines. Selon le rapport 2019 de l’Observatoire des mines, « le nombre de cas de mines antipersonnel était de 5500 » à travers le monde.
Malgré une baisse, le niveau reste « très élevé ». « Les civils constituent 80% et les enfants représentent près de la moitié de toutes les victimes civiles (43%) » déplore les rédacteurs dudit rapport.
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Pour le cas du Mali, le document précise que « seuls des véhicules ont été impliqués dans des incidents liés aux mines au Mali ».
Au Burkina Faso, « l’utilisation d’IED, par des groupes armés, non étatiques est signalée depuis 2016. Les mines anti-véhicules improvisées actionnées par pression sont de plus en plus utilisées depuis 2018. En 2019, 21 civils sont morts et 14 ont été blessés par ces engins. »
Quant à la situation dans le Sahel, le rapport montre que le Mali a la particularité de connaître une dissémination d’engins explosifs improvisés (IED) sur ses routes. « Le Mali a confirmé une contamination par les mines anti-véhicules, depuis 2017. Il a subi une augmentation significative des incidents causés par des IED, y compris des mines improvisées, dans le centre du pays », explique le rapport