Le Premier du gouvernement Christophe Dabiré a procédé officiellement ce vendredi 19 mars 2021 à l’ouverture des travaux de la première session ordinaire du comité de pilotage du cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue État/secteur privé(CODESP). Cette rencontre des acteurs vise à faire le point des recommandations qui ont été faites lors de la session du comité de pilotage septembre 2020. Et de donner des orientations claires pour la mise en œuvre diligente des recommandations et engagements
Desserrer les goulots d’étranglement qui handicapent le secteur privé, pour faciliter l’émergence d’entreprises performantes au service de la croissance et de la création d’emplois. C’est dans cette optique que le comité de pilotage s’est réuni pour faire l’état d’avancement des recommandations de la rencontre nationale État/Secteur privé.
Cette première session du Comité de pilotage, selon le Premier ministre constitue une étape importante dans le processus de déroulement des activités du CODESP 2021. Elle permettra de donner des orientations claires pour la mise en œuvre diligente des recommandations et engagements, ainsi que la conduite des différentes activités prévues.
Cette instance se tient dans un contexte marqué par la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route du président du Faso accordant une place prépondérante à la promotion du secteur privé, moteur du développement. A l’issue de la rencontre, le Comité a noté des avancées « Dans la façon de travailler, il y a eu une avancée majeure. Un plan d’actions avec un agenda suffisamment clair et des acteurs identifiés pour la mise en œuvre, a été adopté de manière consensuelle avec les acteurs. Il y a aussi eu le point de la mise en œuvre des recommandations qui a été fortement apprécié par les acteurs », a précisé le ministre Kaboré.
Pour Mamady Sanoh, 1er vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, et porte-parole du secteur privé, ce type de cadre de rencontre Etat-Secteur privé est unique dans la sous-région et cela va de la volonté du gouvernement, d’apaiser et de résoudre les problèmes du secteur privé. « Nous avons marqué notre satisfaction pour toutes les recommandations », a-t-il ajouté.
Cependant, le secteur privé a insisté sur deux recommandations. Il s’agit de l’accélération de l’indemnisation des entreprises victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014, qui « sont en grande difficulté », et de la résolution des problèmes des marchés publics, en instituant un guichet unique. Il a par ailleurs demandé l’amélioration du format de la rencontre Etat-Secteur privé. Et selon son porte-parole, le gouvernement a été réceptif à tout cela. « Nous ne pouvons que féliciter et remercier le gouvernement du fait que le secteur privé est écouté et entendu », a dit Mamady Sanoh.
En attendant la rencontre nationale en septembre à Bobo-Dioulasso, selon le ministre du Commerce, Harouna Kaboré, des rencontres sectorielles seront organisées, dès le mois de mai, dans les treize régions du pays, sous l’égide des gouverneurs et des présidents de délégations consulaires de la Chambre de commerce, afin de poursuivre le dialogue.