La construction d’infrastructures de qualité fait partie des axes de refonte de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), voulue par le Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale et la Direction Générale de l’institution. En 2018 des démarches ont été faites en direction des opérateurs économiques pour les amener à participer à la formation et au développement des infrastructures. Les opérateurs économiques burkinabé Idrissa Nassa, PCA de Coris Bank International, Mahamadi Bonkoungou, PDG du Groupe EBOMAF, Inoussa Kanazoé PCA du Groupe KANIS avaient promis des infrastructures académiques et sportives à l’ENAM. Trois années après, les différentes infrastructures sont sorties de terre et seront bientôt livrées. L’Info H24 a fait le constat sur le terrain.
Lundi 13 décembre 2021, nous étions à l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature (ENAM). Accompagnés du secrétaire général de l’institution Claude Koanda, nous sommes allés pour nous enquérir de l’état d’avancement de ces infrastructures promises aux énarques par des hommes d’affaires burkinabè. Il s’agit entre autres d’Idrissa Nassa PDG de Coris Holding, de Mahamadi Bonkoungou du Groupe EBOMAF, Inoussa Kanazoé PDG de KANIS International, d’Apollinaire Compaoré PDG de Planor Afrique et de Hamidou Ouédraogo dit ‘’Hamid Carreaux’’ etc.
Les infrastructures promises par les trois premiers opérateurs économiques sus cités sont réalisées à 80% ou pratiquement prêts et seront livrées au plus tard février 2022, selon secrétaire général de l’ENAM. Les infrastructures des deux derniers opérateurs cités à savoir Apollinaire Compaoré et ‘’Hamid Carreaux’’ sont toujours en attente. Le secrétaire général nous livre également les détails des infrastructures qui porteront les noms de ces différents généreux donateurs.
Un amphithéâtre de 250 places offert par Idrissa Nassa
Idrissa PDG de Coris Holding et sa fondation Coris Fondation ont offert aux énarques un amphithéâtre de 250 places avec des bureaux bien équipés afin d’abriter des grandes conférences. Le coût de la réalisation de cette infrastructure s’élève à 700 millions de FCFA et est entièrement financé par Idrissa Nassa. L’infrastructure est actuellement en finition. L’amphithéâtre portera son nom.
Un terrain de football et un plateau omnisports offert par Mahamadi Bonkoungou
De son côté, le PDG du groupe EBOMAF, Mahamadi Bonkoungou a promis des infrastructures sportives de qualité aux pensionnaires de l’ENAM. Aujourd’hui, c’est chose faite. Un terrain de football flambant neuf recouvert de gazon synthétique et un plateau omnisports pour les sports de main (volleyball, basketball, handball, etc.) ont été réalisés et attendent l’inauguration. Ces infrastructures entièrement financées par le patron d’EBOMAF ont coûté 650 millions de FCFA.
Une bibliothèque moderne offerte par Inoussa Kanazoé
Inoussa Kanazoé de KANIS International a entièrement financé la construction et l’équipement de la future bibliothèque moderne de l’ENAM à hauteur de 500 millions de FCFA. C’est une bibliothèque ultra moderne, connectée avec la possibilité de suivre les cours en ligne ou consulter les documents en ligne selon notre guide du jour Claude Koanda, secrétaire général de l’ENAM.
Ces infrastructures viennent à point nommé, selon Claude Koanda. Pour lui, ces infrastructures permettront d’améliorer considérablement l’offre de formation et les conditions d’études à l’ENAM. Il s’agira notamment de digitaliser les cours et de permettre aux énarques de consulter ou suivre les cours en ligne.
Claude Koanda a au nom du directeur général de l’ENAM, remercié ces ‘’fils du pays’’ qui se sont manifestés pour la réalisation de ces infrastructures. Pour les autres opérateurs économiques qui n’ont pas encore commencé leurs chantiers, Claude Koanda croit en leur bonne foi et espère qu’ils vont se manifester incessamment afin de rendre l’ENAM encore plus grande et rayonnante.
Il appelle aussi les bonnes volontés à toujours accompagner l’ENAM car « c’est dans cette école que se joue l’avenir du Burkina Faso. Si les gens sont bien formés, le pays va bien se porter et connaitre un développement certain », a-t-il conclu.
A lire demain : une grande interview du Directeur Général de l’ENAM accordée à L’InfoH24 et au Bimensuel Le Reporter.