Débutée le 11 juin 2021, l’Assemblée générale souveraine du Mouvement SENS placée sous le thème : « La place du Mouvement SENS dans l’échiquier politique national et panafricain » a clôturé ce samedi 12 juin 2021 à Ouagadougou ses travaux par l’installation définitive des membres de la nouvelle coordination nationale et l’adoption d’une nouvelle orientation stratégique pour couvrir tout le territoire national en vue de participer à l’élection municipale à venir et la conquête du pouvoir d’État en 2025. Composée de 24 membres dont 37,7% de femmes et 25% de jeunes, la nouvelle coordination nationale est pilotée par Guy Hervé Kam.
Après un ans d’existence ans dans l’espace politique burkinabè, le mouvement SENS à une l’Assemblée générale souveraine a décidé de rectifier son fonctionnement à travers une nouvelle orientation stratégique. Cette nouvelle orientation politique mise en place par le haut conseil politique national se décline en six points. Il s’agit d’assurer à l’horizon 2023, une couverture territoriale du pays et de la diaspora, l’adoption d’une nouvelle orientation qui consistera à une couverture socioprofessionnelle du mouvement dans les secteurs du pays, à travailler avec le peuple burkinabè et africain pour leur permettre d’avoir cette capacité d’esprit conduisant à la rupture.
À asseoir des alliances stratégiques, à travailler pour pouvoir conquérir et gérer des communes au Burkina Faso en 2022. La dernière orientation stratégique vise à mettre le mouvement en ordre afin qu’il soit prêt pour conquérir le pouvoir d’Etat à l’horizon 2025. Telles sont les six orientations stratégiques adoptées à la clôture des travaux de cette l’assemblée générale souveraine du mouvement SENS.
En effet, pour le mouvement, cette réorientation est le fruit du constat fait au lendemain des élections passées. Cette élection, selon le mouvement a convaincu les membres de la nécessité à travailler plus pour faire autrement la politique. A faire en sorte que la politique et la gestion de la cité aient comme boussole et fondement leur devise à savoir : « Servir et Non se servir ». La synthèse que le mouvement fait à travers leurs actions lors de cette compétition électorale est que « nous sommes allés, nous avons vu et nous avons appris .Certes, ils n’ont pas eu de siège mais leur seule satisfaction c’est d’avoir gagné le cœur de milliers de burkinabè » a indiqué le coordinateur national du mouvement SENS, Guy Hervé Kam.
Fort de cette expérience, le mouvement est convaincu que les maux sont fondamentalement politiques et que les solutions ne peuvent venir que de l’émergence de forces endogènes du changement. D’où cet engagement du mouvement de franchir la porte boueuse de l’arène politique pour contribuer à l’assainir et apporter leur part contributive à la construction d’une nation plus soucieuse du devenir de ses filles et fils. Le mouvement à en croire le coordinateur national Guy Hervé Kam veut redonner à la politique son sens originel et authentique qui est de servir. Et la lutte ne fait que commencer et ils doivent construire des pyramides.
Pour y arriver selon le mouvement, il est d’une grande nécessité pour les patriotes du pays et de l’Afrique, de travailler à ouvrir la voie à une nouvelle politique crédible, patriotique et panafricaine. C’est à cela que le mouvement SENS s’engage. Mieux selon le mouvement à travers son coordinateur national Guy Hervé Kam, le changement politique et social qu’il espère et pour lequel il se batte ne peut être qu’une œuvre collective.
Et cette assemblée générale est pour eux, une occasion d’affirmer qu’ils ont créé des ponts entre les forces politiques patriotiques et non pas ériger des murs entre eux. D’où l’engagement du mouvement à se lancer dans une dynamique de coconstruction avec les acteurs qui font montre d’un patriotisme sincère. Pour les grands rendez-vous politiques qui s’annoncent que ce soit les élections locales de 2022 ou les élections de 2025, dès à présent, le mouvement SENS se mettra à la tâche pour être à la hauteur des enjeux.